Un "héros" qui n'as pas du tout envie d'être un héros (comme tous les héros, c'est la base) encore moins le poing de la révolution, un guide à la Dalai Lama, des moutons, et une ribambelle de super méchants.
Welcome on the snowpiercer.
HoHoHo, pour le réveillon de noël, me retrouvant dans une solitude complète, je me suis décidée à bouger mon cul pour aller au ciné. Un collègue m'ayant suggérer Snowpiercer "tu vas voir tu vas adorer, c'est du mec qui a fait Host & Mother", je me suis dis "Why not" et hop, une baffe dans ma gueule.
Ce film m'as fait penser à un mélange d'un épisode de Doctor Who (La Bête des bas-fonds, pour les connaisseurs) et à une partie de dialogue de Matrix ( avec l'architecte précisément ).
C'est en commençant ma critique que j'ai compris qu'il y avait une BD à la base de ce récit qui a du inspirer bon nombre de réalisateurs de Science Fiction.
Shame on me.
Certaines scènes étaient juste jouissif, j'aurai moi même appuyer sur la détente pour éclater le crane de Tilda, et j'ai eu des sueurs froide quand j'ai vu le wagon des bouchers (mais où dorment-ils?) tellement j'étais prise dans le film.
C'est un pure film d'action, les images, les couleurs sont superbes, rien n'as été laissé au hasard et pourtant à la sortie du cinéma on a cette impression de brouillon dû à certaines incohérences (où dorment les putains de bouchers?).
Au delà de l'action, le film apporte une réflexion sur le leadership, le sacrifice pour une cause, la lutte des classes, le maintien du contrôle et d'un ordre établis qui bien que connu et revisité 100 fois n'est pas pour me déplaire.
Que voulez-vous, j'aime les histoires de révolution.
Le réalisateur utilise des techniques efficaces et crée 2 univers, voire 3, bien distinct.
La trame du héro et ses subordonnés, et celle du couple père-fille nippon.
Indéniablement, bien qu'ils assistent aux mêmes évènement, qu'ils sont présent dans les même pièces, ils ne sont pas dans le même "univers". Il y a une certaine découpe visuelle et scénaristique qui les "éloigne" les uns des autres si bien qu'on à l'impression qu'il ne font pas partie de la même histoire.
Le 3eme univers serait vu comme le train, les "méchants", la populass riche des wagons de tête.
Soyons claire, ce film, c'est un peu du grand n'importe quoi, on passe d'une scène à l'autre sans forcement de cohérence, les personnages meurs pour tous et pour rien (pour la cause...), on a même pas le temps de s'attacher véritablement à eux ( je suis une grande fan de série, j'aime pouvoir suivre un personnage, l'aimer, le détester, les films me frustre un peu sur ce point là) c'est de l'action pure.
Et j'aime l'action pure (cf ma liste Parce que j'ai aussi été élevé au film d'action).
La vérité c'est que, s'attacher au personnages n'était pas le but, le but, c'est le chemin.
Tous ce putain de chemin parcouru - "tu est le premier a aller en queue en 17 ans"-
La vérité c'est que, le dialogue de fin avec le super méchant bien que long (ce qui m'as fait penser à l'architecte), était nécessaire (on voulait tous savoir de quoi était fait la machine).
De plus, à mon sens, les films sème des indices ainsi, à partir du moment où "le guide" dit :
- "Quand tu trouveras Wilford, ne le laisse pas parler, tire lui une balle dans la tête"
Ça ne laisses aucun doute que :
de un, il trouveras Wilford
et que
de 2 il va le laisser parler (on écoute jamais assez les guides).
Mention spéciale au couple père-fille junkie nippon. Qui m'ont bien fait marrer.
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