Quand le cinéma coréen déraille
Parfois un objet cinématographique remporte la mention séduisante : "la critique et le grand public sont unanimes".
Ce que tout cinéphile avisé traduit immédiatement par : "on va avoir de l'art ET du divertissement, yala".
Dans le cas d'espèce, malheureusement, nous n'avons ni l'un ni l'autre.
L'idée de départ était judicieuse, une humanité en vase clos qui doit recréer de nouvelles règles de fonctionnement pour pouvoir survivre.
On imagine très vite un système dictatorial, une remise à niveau démographique par la violence la plus débridée, l'âme humaine sombre s'adonnant très vite à ses plus vils penchants. Le réalisateur nous le donne, à moitié.
Mais malheureusement, il ne donne pas l'essentiel : une fable dans laquelle ce système serait le seul cohérent pour permettre à l'humanité de survivre. Un système sans aucune alternative.
Dommage.