Avant de se faire connaître du grand public avec le décevant Overlord, Julius Avery réalisa Son of a gun.
L’œuvre navigue intelligemment entre plusieurs genres éculés. On trouve ainsi rapidement nos repères dans la trajectoire scénaristique et ses enjeux. L'intérêt du récit réside, non pas dans les péripéties vécues, mais dans la façon dont cela affectent les personnages. Un axe intéressant permettant de se focaliser sur la relation complexe liant un criminel endurcis et un jeune détenu.
Malheureusement, la définition des protagonistes reste limitée à un rôle défini dès les premiers instants. À aucun moment, leurs actions sont surprenantes ou prennent à contre-pied nos certitudes.
De ce fait, on assiste à un enchainement d'événements techniquement maitrisés, mais trop prévisibles pour réussir à capter notre attention de bout en bout.