"Toutes ressemblances avec des événements..... !"

Attention, voici le premier film estampillé #Covid approuve. Nous sommes en 2024, le monde est plongé dans le chaos depuis déjà quatre ans. Le virus se nomme désormais Covid-23 et son taux de mortalité est de 56 %. La viralité est telle, qu’une personne contaminée peut mourir en 48 heures, en cause, une mutation touchant le cerveau, rien de bien réjouissant ! Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, en effet, un groupe restreint de personnes immunisées peuvent encore circuler, pour la plupart des livreurs (petit clin d'œil aux vrais héros du confinement). C’est donc dans les rues désertées de la ville de Los Angeles, vidée de sa population, que nous faisons la connaissance de Nico (K.J Apa), un coursier à vélo portant au poignet le bracelet lui permettant de circuler librement. Sans ce précieux sésame, Nico pourrait être abattu sans aucune sommation ! Le réalisateur Adam Mason et son scénariste Simon Boyes aidés par le producteur Michael Bay via sa maison de production, “Platinum Dunes” extrapolent une chronique d’anticipation, comme le cinéma en était friand dans les années 70. Munis d’un propos complotiste rappelant la récente saga “American Nightmare”, “Songbird” nous dévoile un État policier et sanitaire n'hésitant pas à abuser de la force pour le soi-disant bien de la population. Avec son décorum post-apocalyptique où les inégalités sociales sont exacerbées - les villas ultra sécurisées d’un côté et les zones de quarantaines ressemblant à des bidonvilles de l’autre - “Songbird” se veut une idylle au sein d’un survival, entre Nico et Sara (Sofia Carson), une confinée. D’autres personnages et d’autres histoires viendront se greffer au récit donnant au long-métrage ce petit côté film choral. Aidé il faut bien le dire par la situation sanitaire - le film ayant été tourné à l’été 2020 - on peut y voir un opportunisme un peu malsain !
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le 30 déc. 2020

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