Songbird par Strelok

Sofia Carson est magnifique, je voudrais bien remplacer sa grand mère et être confiné avec elle.
K.J. Apa est magnifique, je voudrais bien... je divague.

Ce petit couple de jeunes gens heureux, beaux, talentueux et intelligents, rencontrés à distance est horripilant et constitue la colonne vertébrale de ce film paraplégique (désolé pour l'handicapophobie).

Pour les bons points, un peu de créativité dans le truchement visuel que constituent les téléphones, et autres drones en lieu et place de la caméra, et... et c'est tout. En parlant de drone, le personnage du vétéran craquant pour une bimbo incroyable est risible, réel, mais risible ; l'infamie étant de nous faire croire qu'elle peut s'intéresser à lui dans le flot de simps envahissant son stream.
Le fait que la distance (provoquée par l'épidémie) puisse mettre en avant d'autres qualités que celles habituellement fondamentales est à peine effleuré avec ce duo grotesque, et de manière très bas du front.

Pour la suite, le scénario est indigent et ne mérite pas de perdre 1h30.
Je passe sur la polémique autour du film, sur la supposée immoralité d'utiliser le contexte confinement/pandémie alors que l'on est encore dedans, c'est encore plus ridicule que ce film.