Qu'il est beau et touchant, ce deuxième film de Hiromasa, qui m'avait déjà tant captivé avec Arietty et Le Petit Monde des Chapardeurs.
Alors, soyons honnête, on n'est pas au même niveau. Malgré la poésie et les décors bariolés que propose le film, le final est prévisible et inséré au chausse pied.
La relation entre Marnie et Anna est intéressante cela dit : Au delà de l'union qu'elle construise au fur et à mesure du récit, on parle malgré tout du profond mal être qui habite Anna, de sa difficulté à parler avec les autres, de sa rancœur malhonnête envers ses parents décédés... De cette rencontre qui ne peut durer qu'un été, de cette brise estivale émanant de la ville balnéaire, Anna en repart le cœur empli de joie et d'allégresse.