Divertissant à moitié.

C'est un film qui démarre correctement sur un pitch assez intéressant. Evidemment c'est japonais donc il y a un jeu d'acteur parfois assez perturbant car plus proche du factice sur des plans larges que du réalisme.
Par contre on oubliera la mention science-fiction. Ici la physique de base, celle du système solaire d'en bas n'a pas cours. Car oui, c'est un film qui a fait pire que Star Wars dans le domaine du je-viole-l'astrophysique.

Pour autant j'apprécie toujours leur traitement de l'amitié au même niveau que celui de l'amour, quand nous en occident avons tendance à n'utiliser l'amitié au cinéma qu'en faire-valoir du héros, ou simple outil émotionnel en supprimant les fusibles pour alimenter les larmes.

Passons. Le film démarre bien, japan-kitch inside mais ça peut être intéressant. Passée la moitiée, lorsqu'il faut entrer dans le cheminement vers le dénouement les choses se corsent.

Le scénariste a fini sa journée, part se saoûler au bar et laisse son neveu de 12 ans (certainement de la famille de Michael Bay) terminer le script. Alors déferle une vague de Deus Ex Machina en veux-tu en voilà, genre je joue aux FPS en god mode.

En visionnant le film je crois avoir revu Starship Troopers, Battlestar Galactica, Stargate SG ou encore relu Ender's Game. C'est bien simple ce film se transforme en best-of des meilleures scènes et idées de ces oeuvres. Evidemment, l'innovation n'est qu'itération mais ici on peut clairement parler de plagiat.
/!\ Spoil /!\ Je crois que la scène où le vaisseau attaque la planète et warp avant de se crasher fera inévitablement penser à S03E04 de BSG lorsque Adama rend visite à New Caprica.
/!\ Fin de Spoil /!\

Par la suite des scènes qui auraient dû durer, car traitant du fond de l'histoire sont limites accélérées voire coupées au milieu afin de laisser place à un déluge de miel écœurant au possible qui vous fera taper du pied en attendant la fin du film.

Voilà, voilà. Divertissant mais uniquement jusqu'à la moitié.
Le reste doit être essentiellement dû à un changement de producteur en cours de tournage ou une double personnalité du réalisateur.