Une saison en enfer
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Merde clichée incommensurable, Spring Breakers nous verse des seins, du cul, des malfrats clichés et des guns pendant 1h30. C'est plat comme tout, totalement nul de chez nul et même pas rigolo ni trash alors que ça le voudrait. On dirait un clip de Die Antwoord du pauvre. Harmony Korine m'a habitué à mieux, notamment avec ces derniers (Umshini Wam, 2011). J'avais adoré son premier long métrage Gummo qui était d'une imagerie brute et violente très originale d'un bled paumé de pecnos ricains ainsi que son association en tant que scénariste avec le réal Larry Clark sur Ken Park et Kids, qui nous offraient une vraie peinture de l'adolescence décadente franche et subversive mais alors là, ALORS LA, c'est une catastrophe totale.
Pour résumer l'histoire :
Quatre jeunes pétasses en mal de sensation braquent un fast food pour s'offrir un spring break à la plage, se foutent à poil, boivent et se droguent, finissent en prison car en Amérique ça déconne pas. Par chance, un malfrat badass du coin paye leur rançon et leur montre sa toute puissance bling bling car il a plein de fric et d'armes (en + de ses dents en métal) et il s'en constitue un genre de harem un peu éphémère car une des pétasse flippe et rentre chez maman, une seconde finit par se prendre une balle et rentre aussi chez maman et les deux dernières après un plan à trois dans le jacuzzi, décident de l'aider à tuer le méchant malfrat ennemi (qui est lui noir avec un harem de grosses noires), tuent tout le monde après que le malfrat gentil se fasse tuer et rentrent aussi chez maman. Et entre temps on a droit à plein d'images de cul, de seins et d'alcool qui coule à flots avec quelques petits rails de C. Morale de l'histoire : C'était super, je retourne à l'école, je vais devenir quelqu'un de bien Maman.
Franchement faire plus nul, c'est tendu.
J'aurais bien mis 0/10 mais la scène ou le malfrat gentil chante du Britney Spears avec ses trois pétasses encapuchonnées de rose en bikinis qui dansent avec des mitraillettes vaut bien quand même une étoile, car j'étais sidérée. Pour le reste, j'ai failli m'endormir.
Ah, et y'avait même pas du vrai cul, c'est vraiment très soft, on voyait rien de plus que des seins et des fesses.
Un vrai film subversif Disney avec des actrices Disney quoi.
Si vous aimez ce genre d'imagerie, autant vous matter des clips des Die Antwoord, c'est plus abouti.
Créée
le 29 sept. 2016
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