Démarre, ça y'est : A Cancun !

Spring Breakers est un film qui m'a pris sacrément à contre-pied.

Des notes plutôt favorables et un sujet fréquemment exploité dans des comédies teenagers qui ferait retourner John Hughes dans sa tombe m'ont poussé à visionner ce film que je cataloguais en amont comme un American Pie de Luxe.

Oubliez donc les soaps Disney et le monde fantastique d'Oz, vous retrouverez donc James Franco et Selena Gomez dans des rôles à contre-emploi assez surprenants mais surtout dérangeants.

Dérangeant, c'est le mot qui semble convenir pour illustrer Spring Breakers, car c'est avec le poids enlevé d'une certaine culpabilité avoué à ma femme pour lui avoir montré ce film que je m'attelle à cet avis.

Spring Breakers est une courte descente aux enfers pour une bande d'adolescentes dont les excès ne semblent ne pas avoir de limites. Une euphorie surdimensionnée et exacerbée pour compenser une vie qui leur semble morne et très emprunt aux puritanisme.

Membres actives de Ni putes ni soumises, fuyez !
Les femmes dans ce film y sont considéré comme des objets sexuels totalement dévoués aux hommes, à la violence, à la drogue et à l'argent.

Mais Spring Brakers n'est pas seulement une sorte de provocation ou une dénonciation de certaines mœurs, le film est aussi un exercice cinématographique à l'esthétisme prononcé.
Multiplications des plans, image désaturé , utilisation de filtres rouge et bleu....Une ambiance donc très clipesque (auquel je n'adhère pas forcément) mais qui a le don d'assurer encore plus la sensation de malaise qui s'instaure à certains moments.

Voici de nouveau un film qui va diviser, à la fois choquant ,insipide , parfois surprenant....comme je vous l'ai dit au début....je ne sais pas trop quoi en penser.