Nous sommes posés, télécommande en main pour voir encore un chef d'oeuvre. Très déçu de ma dernière séance de film "pourri mais on va bien rigoler" avec snitch, j'ai décidé de mettre la barre plus haut. C'est comme ça que j'en arrive à mettre Spring Breakers bien que l'hésitation avec Sharknado fut évidement un dilemme.

L'intro est longue, très longue, trop longue si bien que l'on décide de mettre sur pause pour savoir si nous sommes absorbée dans une faille temporelle du navet.
25 min / 1h30.
OMG NOUS SOMMES BIEN DANS LA FAILLE TEMPORELLE DU NAVET. Il s'est passé 25 min et le néant est face à nous, grâce à cette réalisation qui nous sort de l'ordinaire, plans décadrés, qui durent jamais plus de 3s, dont le réalisateur a trouvé génial de les réutiliser 5 à 10 fois dans tout le film. HORRIBLE.
Mais grâce à ce fantastique procédé, nous sommes tous dans l'attente du démarrage du scénario. Car elles vont aux spring break. SPRING BREAK BITCHE.

Et la James Franco débarque, avec une dégaine qui sent bon, on se dit que le film peut démarrer car le dealer aux dents d'argent, trois filles qui sont un peu fofolles (on sort d'hannah montana ne l'oublions pas) et une catho, tout est là.
James nous présente même ces meilleurs amis qui font tout ensemble et qui adorent les DP. Autant vous dire que le sourire est sur nos visages, on n'a pas attendu 45 min pour rien.

Malheureusement, nous nous sommes totalement trompés, le néant revient au pas de course, on ne revoit jamais les potes de James, le réal nous repasse les culs du spring break pour nous rappeler que nous sommes à miami, puis la voiture la nuit, puis miami, puis la voiture de nuit. Non mais sans déconner il avait 1h de rush pour son film ou quoi ?
Ils auraient du partir dans le bus de la honte avec sa fille et la catho !
Que dire de la scène finale qui devrait nous faire rire tant elle est grotesque mais elle arrive bien trop tard, beaucoup trop tard. La déception est haute car son potentiel l'était tout autant.

En conclusion, je ne ferai qu'une quote de la version fr : "C'est comme si tu jouais du piano sur ma queue, comme si tu me jouais du mozart"

Allez, il y a une scène intéressante, et elle est sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=t-_sWs_SHbU ça vous épargnera 1h30 d'ennui car un clip de cette durée, c'est long.
Cinquante
3
Écrit par

Créée

le 31 août 2013

Critique lue 403 fois

Cinquante

Écrit par

Critique lue 403 fois

D'autres avis sur Spring Breakers

Spring Breakers
Chaiev
5

Une saison en enfer

Est-ce par goût de la contradiction, Harmony, que tes films sont si discordants ? Ton dernier opus, comme d'habitude, grince de toute part. L'accord parfait ne t'intéresse pas, on dirait que tu...

le 9 mars 2013

244 j'aime

74

Spring Breakers
Before-Sunrise
1

Halt Disney

Le film démarre comme un clip de MTV, avec de la musique merdique et la caméra qui tremble. Il n’y a pas de dialogue, juste des cons qui sautent à moitié à poil en buvant de la bière (yeaah on se...

le 16 mars 2013

161 j'aime

39

Spring Breakers
real_folk_blues
2

Vous êtes le maillot faible, au revoir.

Si faire rouler des culs souillés par la bière et la sueur en 120 images secondes pendant une heure trente correspondait à l’image que je me faisais de la représentation du carpe diem contemporain,...

le 13 sept. 2013

140 j'aime

79

Du même critique

Fallout: New Vegas
Cinquante
9

Critique de Fallout: New Vegas par Cinquante

Fallout 3 est pour moi une merde, tant d'attente pour ça, bref, et voila que l'on nous vend un "New Vegas", génial, ils savent faire des tunes sur une licence qui est rempli de fan boy. Meurs...

le 25 nov. 2010

6 j'aime

4

Drive
Cinquante
9

Critique de Drive par Cinquante

Drive, je n'avais qu'entendu la B.O. du film avant d'aller le voir, rien d'autres mise à la note de netsabes. Disponible en VOST dans ma ville (chose rare), je me suis dit qu'il était temps de me...

le 25 oct. 2011

3 j'aime