C'est un destin tragique au féminin que raconte la jeune cinéaste Katell Quillévéré, pour sa deuxième réalisation après "Un poison violent". Il serait dommage de déflorer l'intrigue, qui doit pouvoir se découvrir sans en savoir davantage. Katell Quillévéré joue beaucoup des ellipses, mais les scènes distillent suffisamment d'indices pour nous faire comprendre la situation nouvelle (ce principe peut faire penser au Pialat de "Sous le soleil de Satan", même si le sujet n'a rien à voir). Le personnage de Suzanne est fort (et remarquablement interprété par Sara Forestier), mais d'autres le sont aussi, notamment le père (François Damiens) et la soeur (Adèle Haenel).
cinelolo

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