Et bah enfin une suite utile qui a de la gueule ! Bon déjà je tiens à dire que cette critique va pas être super longue (petit message pour les flemmards qui lisent que l'intro (le mec croit que des gens le lis, il a cru c'était Stephen King !)), non pas parce que j'ai la flemme (non il est 7h47 et j'ai actuellement rien à faire) mais parce que ce film est pas évident à critiquer, enfin je dis pas ça parce que j'ai grave kiffé, mais parce que ya pas de potentiel humoristique dans cette critique, et moi je veux débarquer à l'Alpes d'Huez en étant un petit con prétentieux qui taille des films de Roland Emmerich (bon et oui si je commence à écrire des petits textes comme ça dès le début au final la critique sera aussi longue que d'habitude, mais qui a dit qu'il fallait tenir ses promesses ? Ouais je préfère...).
Du coup, T2 est la suite des aventures des écossais camés du premier film, mais 20 ans après. Et en gros, pile au même moment, y'a Rent Boy qui rentre à Edimburg pendant qu'au même moment Spud vient de replonger et qu'au même moment Begbie arrive à sortir de prison, ce qui est totalement improbable vous allez me dire mais OBJECTION VOTRE PUTAIN D'HONNEUR C'EST UN FILM BORDEL ! Du coup cette mega coïncidence fini par être un petit détail enfin je pense que ça a pas choqué grand monde. Mais bref nos quatre compères tentent de faire quelque chose d'autre de leur avenir mais ce perde dans leur passé, et donc dans leur trip de junkie qu'ils avaient laissé 20 ans plus tôt. Dans ce film, toute l'histoire repose sur les personnages, c'est à dire Rent Boy, Sick Boy, Begbie et Spud, mais aussi avec tous les autres acteurs du premier, avec une petite nouvelle, Veronika, qui vient apporter la petite touche romantique au film, et ce avec efficacité, mais je dirais aussi avec Edimburg, parce que là ville est ici un personnage à part entière, superbement filmée dans la caméra de Danny Boyle. Les personnages sont donc parfaitement travaillé, vous savez ce genre de subtilité de la vie courante qui fait qu'on arrive à classer les gens d'un regard, et bah là, et aussi grâce à ce qu'on sait d'eux du premier film, on arrive à les cerner assez vite et c'est tout ce qu'on sait d'eux qui fait la force du film. Tout le film ce concentré sur leur rapport avec leur passé avec lequel ils essayent de renouer mais en tentant aussi de se séparer pour mieux contrôler leur futur. C'est une sorte de boucle et c'est très habillement pensé et brillamment écrit.
Être ça a ce moment que vous me dites que je vous avais dit que ce serait court mais c'est comme d'hab là donc oui je vous ai menti mais c'est la faute de la SNCF si je reste plus longtemps dans le train (les pauvres eux, ils prennent cher même dans d'innocentes critiques de films...).
Bref, la grande qualité de ce film c'est surtout son rythme. Il se passe énormément de petits trucs, qui arrivent à paraître rythmé même si genre il se coupe les ongles (bon personne se coupe les ongles mais c'est un exemple, le fait est que ce genre d'activité paraîtrait musclée dans ce film). Le montage y est pour beaucoup, avec des changements de plans énergiques, même si je comprend toujours pas le délire de finir certains plans en frisant l'image, ça doit être un bail sur le temps, la photographie permettant de faire un arrêt sur image dans le temps, capturant ainsi tous les souvenirs et les émotions ressenties, et patati et patata, bref, WATEUZEUFEUQUE ?! Mais c'est surtout la réalisation qui dynamise ce métrage, je saurais pas comment décrire ce que nous offre Danny Boyle ici mais c'est du génie. Tu rajoutes à ça une photographie d'un autre niveau, avec des lumière improbable parfois mais qui rendent tellement bien, genre la scène finale dans l'étage du bar, avec la lumière du train dans la pièce, pouloulou une tuerie visuelle les frères Kouachi en serait jaloux ! J'ai passé non pus parle de la BO mais évidemment c'est excellent aussi.
Donc si vous avez aimé le premier, ce second film va également vous plaire. C'est beaucoup moins centré sur la drogue mais ça crée un côté plus adulte, plus mâture, et du coup je dirais que j'ai préféré au premier, mais ça c'est moi je suis chelou aussi. Mais ça fait tout de même plaisir de retrouver ces dialogues avec ces accents écossais géniaux wallah !
Bon bref j'arrive à destination donc bisous bisous allez le voir et à bientôt ! Ou pas PTDR ! Non en vrai je suis pas drôle. Nique.

deuxtrentecinq
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le 28 févr. 2017

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deuxtrentecinq

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