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Trainsmissing
Putain, déjà 21 ans. 21 ans déjà que les junkies Renton, Spud, Sick Boy et le violent Begbie ont sillonné, Iggy Pop dans les oreilles, une Ecosse industrialisée à outrance par le biais d'un film...
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le 1 mars 2017
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"T'es qu'un touriste dans ton propre passé"
Durant le film, Sick Boy balance à Renton :
"T'es qu'un touriste dans ton propre passé"
Est-ce une allégorie à destination de Danny Boyle, des acteurs, et peut être aussi du spectateur ?
T2 tente vainement et difficilement de remuer le passé (rancunes non digérées, flashback issus du premier film, un Renton qui revient à Edimbourg avec quasi le même look, etc.) sans toutefois l'assumer. Constamment le cul entre deux chaises, d'un côté une volonté de ne pas faire une suite "fan service" et de l'autre beaucoup de facilité avec du "fan service" grossier.
Les premières nappes de "Born Slippy" résonne en filigrane tout au long du film, sans que jamais le morceau ne démarre vraiment. C'est à l'image du film qui explore les vestiges du premier, mais jamais n'arrive à se construire, à décoller.
Seul le personnage de Spud sauve les meubles. On ne pourra pas en dire autant du personnage de Veronika.
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Écrit par
Créée
le 19 mars 2017
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