Well, he's back again

On l’avait attendu ce Terminator Renaissanec, il nous faisait bien peur. Après l’échec cuisant qu’était le 3éme volet, cet épisode ce devait de sauver l’épave laissée par Mostow. La direction fut confié à McG, réalisateur du très bêtes Charlie’s Angels, et je peux vous dire que ça en avait choqué plus d’un ! Quand est il au final, et bien les mauvaises langues ce sont tues (pas toutes). Respectueux de l’univers, ce quatrième film nous livre un produit SF bourrin, sans nouveauté mais étalant une belle galerie de robot et de scène d’action. Néanmoins il arrive quand même à nous décevoir un peu.
Film censé baser toute son intrigue sur John Connor, le dit personnage semble être hélas le moins bien écris. On pourrait presque dire que Christian Bale, qui campe Connor, fait office de second rôle. Avec si peu de profondeur, il faut avouer qu’il est difficile de composer quelque chose qui tient la route. De plus le film fût amputé de 30min pour augmenter le nombre de séance. Ceci explique peut être cela. Cependant, Christian Bale nous avait habitué à bien mieux.
Le film centre donc son intrigue sur Marcus, criminel exécuté dans les années 2000 qui se retrouve en vie, et on se doute bien pourquoi. C’est LE personnage de ce film, plus approfondi, joué à la perfection par Sam Worthington, que l’on verra par la suite dans Avatar. Il vole la vedette à Bale sans trop de soucis.
Autre problème du film, son scénario. Faible, peu profond et remplis d’erreur. Kyle Reese est un enfant ? John Connor est censé se trouver dans l’usine Skynet en tant que prisonnier, tout comme Kyle. Les libérer et créer la révolution et non faire partie d’une sorte de corps d’armée. Marcus se réveille on c’est pas trop comment, mène des actions sans vraiment trop se poser de question. On apprendra plus tard dans le film pourquoi mais même sachant cela, ça reste illogique à certains moments.
Cependant le fan service pourra se régaler de quelques clins d’oeils comme notamment la présence du T-800 numérisé de manière parfaite aux traits de notre cher Arnold, à coupé le souffle. Shotgun au rendez-vous, poursuite en moto, tous des rappels aux précédents opus.

Pour conclure vous l’aurez compris. Ce Terminator rennaissance est bien meilleur que son prédécesseur mais toujours pas au niveau des deux premiers opus, qui ce sont élevés au rang de mythe du cinéma SF.