"Cette ville a besoin de toi. Protège là."
MA CRITIQUE CONTIENT UN NOMBRE HALLUCINANT DE SPOILERS.
Je base ma note sur le genre super-héroique en lui même. En effet, je suis contient que le film n'est pas un chef d’œuvre, mais en temps qu'adaptations des comics, il mérite ma note.
Pour commencer, je tiens à préciser que je suis un grand admirateur du tisseur depuis un bout de temps déjà, et qu'il a toujours été pour moi bien plus qu'un simple personnage de Bande dessinées. Et ce "Amazing Spider-man 2" est sans aucun doute le film pour lequel j'avais les plus grandes attentes.
Ce que j'en ai pensé :
Tout d'abord, les points négatifs.
J'ai trouvé le personnage de Max Dillon assez mal écrit. Je trouve que l'on s'attarde beaucoup trop sur lui. Des le début, on a bien compris qu'il a pas eu la vie facile, qu'il n'a pas d'amis et tout le toutim. C'était vraiment trop. Entre la scène ou il dit a Harry " Tu veux être mon ami?" caricaturale et clichée à souhait, et plus ou moins toutes les scènes dans l'asile, j'ai trouvé que cela ne fonctionnait pas. Et j'ai failli crié au scandale quand il attaque Alistair Smyle pour prendre la défense de Spider-man : ouf, c'était juste un rêve.
Ensuite, le personnage du Docteur Kafka, pour qui j'avais de la sympathie dans les comics jusqu'à sa mort, transformé en un croisement entre Eric Antoine et les scientifiques de Batman et Robin. " Vous êtes à l'asile Ravencroft pour fous dangereux !" : non, sans déconner.
Le thème d'Electro ; sympa au début, son utilisation ultra répété ma fait me demandé si c'était pas celle là, la fameuse chanson composé par Pharell Williams.
Et la scène de X-men, qui n'a absolument rien à faire là !
Quatre points négatifs donc, dont trois "petits".Tout le reste du film m'a paru magique.
Le Rhino est fort amusant.
Le thème de Spider-man est très puissant.
La relation Gwen/Peter m'a paru très juste. L'hésitation due à la culpabilité de Peter envers le père de Gwen est très compréhensible, et colle bien au personnage de Peter. Les règles qu'ils s'imposent sans réussir à les tenir, l'envie de Gwen de prendre du recul par rapport à leur relation en partant à Londres et le fait que Peter est prêt à partir avec elle : tout ça sonnait vraie.
Gwen n'est pas relégué au rang de simple potiche. Elle aide (et sauve) Peter à plusieurs reprises, s'inquiète des "complots" d'Oscorp... Je me suis beaucoup attaché à son personnage. Une incarnation très juste du personnage des comics.
La relation avec tante May est elle aussi très réussie. Elle se présent elle même comme la mère du héros, ce qu'elle en en effet : elle s'est occupée de Peter toute sa vie, elle travaille deux fois plus pour payer ses études... La scène où lui ouvre son cœur est très touchante. Et elle sait très bien que Peter est Spider-man ! Ce jeu du chat et de la souris est amusant, parce qu'elle accepte que son neveu soit un héros, sans vouloir "vraiment" connaître la vérité...
Harry Osborn est le meilleur méchant du film. Dane DeHaan est génial. Son Harry suit une évolution très crédible. Contrairement aux autre critiques, j'ai trouvé qu'il faisait un bon meilleur ami pour Peter, durant la scène ou ils évoquent leurs souvenirs, notamment. Sa "vengeance" contre Spider-man est fort bien amenée, et le fait qu'il devine l’identité du tisseur m'a paru très logique. Le visuel du Bouffon m'a plus, son rire, sa folie sont très bien retranscrit : un bouffon (pas si) vert parfait.
La quête de vérité de Peter par rapport à son père est très intéressante. L'accident d'avion est réussi. Le mélange Classique (les parents sont soi-disant des traîtres) et Ultimate (tout le reste) fonctionne à merveille. Apprendre que Peter n'est pas Spider-man par hasard apporte de la grandeur au personnage, ni plus ni moins. La relation Papa Parker et Papa Osborn, les "travaux volés" par Oscorp et la vidéo laissé par Richard ou il explique qu'il voulait guérir les maladies : on remplace Papa Osborn par Papa Brock est on obtiont clairement l'intrigue de l'univers Ultimate, et c'est bien cool.
Ce qui manquait au premier épisode est là : le Fan service ! Mon dieu le nombre de référence ! Norman Osborn mourant et verdâtre (nous le reverrons, j'en suis sur!), Felicia Hardy, le DailyBugle... Je trouve qu'ils ont fait fort. Et le film qui nous conduit tout doucement auxSinister Six, d'ailleurs présentés pendant le générique de fin : Enormissime.
Les scènes d'actions sont courtes, mais elles sont magnifiquement filmées. Là où la plupart des blockbusters actuels mise tout sur des scènes de plus en plus longues et de plus en plus impressionnantes, Marc Webb nous livre des scènes où toute l'action est compréhensibles, où les acrobaties du tisseur sont plus arachnéenes que jamais.
Le combat contre Electro est génial, mais c'est le combat contre le Bouffon qui est le plus réussi, alors qu'il va à l'encontre des codes du Spectaculaire actuels : deux amis essayant de s'étrangler, avec Gwen suspendu : une tension comme jamais je n'en ai ressenti au cinéma.
La meilleure scène du film est sans aucun doute la mort de Gwen. Le ralenti est magnifique, la toile qui forme une main et le choc contre le sol : la salle était estomaqué. C'est la grande force de cette mort : elle est tellement en décalage avec le reste du film qu'elle n'en est que plus forte. Des frissons du début de la chute à l'enterrement.Le moment le plus fort que j'ai vu dans un film de superhéros.
J'en arrive (enfin) au plus gros point positif de ce film : Nous avons enfin Spider-man au cinéma.
Tout d'abord pour l'aspect Friendly Neighborhood : l'humour. Une des caractéristiques numéro un du personnage, que nous n'avions jamais eu auparavant au cinéma. La première scène avec Aleksei semble d'ailleurs tirée d'un comics, ni plus ni moins. Toutes les petites blagues du tisseur disséminés ici est là ont fait mouche sur moi. Ça, plus toutes les personnes sauvés tout le long du film et la petite scène avec le petit garçon malmené par les plus grand : c'était réellement le sympathique voisin Spider-man que j'aime tant.
Le fait que Peter ne fonce pas tête baissé pour combattre ses ennemis, qu'il réfléchisse à comment les neutralisés sans être violent est également représentative du personnage. Ses combats sont travaillés à base d'esquive, de neutralisation à coup de toile et d'exploitation des faiblesses de l'ennemi : en effet, Spidey ne donne pas un seul coup de poing de tout le film ! Ça m'a rappellé l'excellent dessin animé de 1994, où pendant l'intégralité de la série, Peter n'en vient jamais aux mains ! :lol:
Et Surtout, Surtout ! L'incroyable faculté que possède Peter Parker a ne jamais abandonné. La fin du film m'a fait frissonné tellement elle rend justice au personnage : Bien qu'il ai plus ou moins tout perdu, protéger cette ville est sa responsabilité. Revoir le discours de Gwen et le garçon du début apporte au retour du héros. J'ai trouvé la scène très émouvante, tellement Spider-man ! Une petite blague et Spider-man est de retour. Le plan final est d'une force sans nom pour moi, Spider-fan. Un souffle épique émane de cette fin magistrale, au thème puissant, pour un film qui rend enfin hommage à Spider-man.
Ma critique est un peu longue, je m'en excuse.
