The Amazing... ah non

S'il y a bien une chose que Marc Webb a réussi avec The Amazing Spider-man : le destin d'un heros (!), c'est la mise en abyme d'une des scènes du film (les post-it et les photos sur le mur) quant au résultat final du film.
Comme Andrew Garfield, aka Peter Parker alias Spiderman - seul point positif avec bien sûr Emma Stone, regardant son mur où se trouvent entre autre les photos de Gwen, les documents de son père, ou encore des articles de journaux, sans trouver de connexion ou de réponse, je suis resté tout aussi paumé devant le bordel que propose le film.

On a l'impression que Marc Webb se jette dans une recette qu'il ne maîtrise pas, en mettant un trop plein de choses sur le feu. Et souvent, le plat est dégueulasse. L'intrigue Peter/Gwen. Celle où Peter veut en savoir plus sur son père. Celle du nerd DJ, Electro. Et enfin, celle d'Harry Osborn cherchant un remède à sa maladie. Et le problème c'est que finalement rien n'est développé. Tout se règle trop vite. Et on jette à la poubelle un des plus iconiques ennemis de Spidey.
Et malheureusement, le goût du plat reste vraiment amer avec le climax. Si on peut l'appeler ainsi. Cinq petites minutes, presque sans émotion, suffisent au réalisateur, pour nous balancer l'un des événements les plus marquants pour Peter. Là, où normalement, une deuxième fois, tout a basculé. On n'y croit presque pas, et là encore tout va trop vite.

Alors heureusement, il y a quelques vannes bien placées, parfois trop, vu l'enjeu, de belles scènes de voltige via les buildings new-yorkais, mais ça s'arrête malheureusement là. Et une dernière fois, j'insiste : Andrew Garfield est un bon Peter Parker, tout comme Emma Stone incarne Gwen Stacy. Mais, pour un des héros phares de comics, il en faudrait plus que ça. En attendant le prochain reboot et son retour chez Marvel studios, avec son intégration aux Avengers, comme le dit si bien Spidey "There is no place like home".