The Box par CellarDoor

Richard Kelly est un réalisateur qui nous les brise. Plus il avance dans on oeuvre, moins on est sûr de le suivre et pourtant il y a toujours cette part de génie. On a eu Donnie Darko, puis Southland Tales et là The Box et il y a toujours deux constantes : d'abord un faux côté SF qui garantie que l'histoire sera complètement barrée et tous les évènements s'emboite pour nous emmener à un choix final. Choix qui n'en est jamais vraiment un tant une sorte de destinée apparaît à notre héros (qui a eu l'illumination un peu plus tôt) et le choix qui devait être fait, est fait.

Bon voilà. J'ai fait mon gros fan boy de l'oeuvre de Kelly. Maintenant la grande question, pourquoi est-ce que je mets 10 à celui-ci, 10 à Donnie Darko (y avait pas la possibilité de mettre 11) et 9 à Southland Tales ? Et bien parce que ce film n'est pas du tout dans la même ambiance que Donnie Darko, la mise en scène est différente alors qu'on gardait certaines constances dans Southland Tales et surtout cette fois, comme pour Donnie Darko, le film est cohérent. L'histoire est complexe et le scénario laisse volontairement la part belle à l'imaginaire mais on n'a pas cette impression de fouillis que laissait Southland Tales (qu'il m'aura fallu voir deux fois pour commencer à l'apprécier à sa juste valeur).

Au fond je suis content que ce film, tout comme Southland Tales ne plaisent pas autant que Donnie Darko, j'ai toujours trouvé étrange le nombre de gens fans de ce films qui pourtant sont loin d'en saisir la profondeur (on le réduit souvent à un film sur la folie humaine !!!) ... cela prouve qu'il ne suffit pas que Kelly signe un film pour qu'on l'adule. Un film de Kelly, ça se mérite, ça se réfléchit, ça se revoit ... que du bonheur.

P.S. Le clin d'oeil à Donnie Darko est tout bonnement génial (le squelette du manuel d'exploitation des ressources humaines est celui du livre de Roberta Sparrow).