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Hell's Kitchen
Franchement je dois bien avouer que je m’attendais à pire, à bien pire, je n’aime pas et je n’ai jamais aimé Eli Roth, je trouve son cinéma vulgaire et facile, ce projet Green Inferno qui trainait...
le 17 oct. 2015
31 j'aime
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Mangez-moi, mangez-moi!
Avec Éli Roth on s'attend forcément à du trash à du slash à de l'hémorragique et à du drôlatique, forcément, on en rit car car si on en pleure on a rien compris, on se dit que le troisième degré passe par là, inévitablement, par ce film gore où le gore est élevé au rang de jouissance pour les pupilles et les zigomatiques. La belle bande d'activistes amoureux de la préservation de la belle nature sauvage et de ses espèces en voie d'extinction sera finalement l'espèce en voie d'être éteinte par la belle nature et ses espèces sauvages. Une sorte de bande arrogante d'arroseurs arrosés. Roth revisite irrespectueusement Délivrance, en passant par le cannibalisme joyeux et coloré, méthode d'extermination pour le moins festive, collective et roborative, alors fais le cochon et laisse-moi te manger.
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Écrit par
Créée
le 27 janv. 2016
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