The Host par Moufle Boulgoure
C'est sérieux et débile, grave, léger, profond, politique, rythmé, maîtrisé de bout en bout en n'ayant l'air de rien, ça rafraichi du cinéma amerloque. La photo est magnifique, le monstre tient bien la route (j'avais peur du délire "tentacule qui gigote toutes les 30 minutes mais oooh qu'est-ce que ça peut bien être?"). Là c'est cash, le streum il est là, au début il pend tranquilou (j'ai mouillé mon peusli, je sais pas pourquoi, ça me fait toujours un truc l'entité pendante, pourtant je crois pas être gay), après il court, il se casse un peu la gueule, il est vivant. Et surtout (je me le suis dit à voix haute pendant le film à un moment), j'imaginais pas qu'avec une histoire de streum mi-marin mutant, on pouvait faire un scénar aussi riche, qui traite de plusieurs sujets conjointement, qui t'embarque et qui te lâche plus jusqu'à la fin. Je suis plusse habitué effectivement au rythme du ciné ricain, structure type, rythme huilé, etc. et c'est bien tristos. Bref, ma critique est pourrie, mais je vais finir sur une accroche terrible : The Host, un film de streum pas comme les autres.