Avis sur The Human Centipede II : Martin, un type qui partait pas très bien dans la vie...

Martin, gros et gras, les cheveux mi-longs malgré une calvitie bien trop apparente, les yeux globuleux prêts a sortir de leur orbite, la peau huileuse et transpirante, le passé d'enfant abusé, un retard mental conséquent et une fascination pour le premier film The Human Centipede. Fascination accompagnées de tendances maniaques et d'une excitation sexuelle à la vue de celui-ci. Parce que le gros Martin, vu qu'il est un peu dérangé, va vouloir faire mieux que le travail de son mentor spirituel, le docteur Heiter, "héros" du premier film, en battant le record de gens cousus mains entre eux de façon a former un seul et unique tube digestif.
Si le scénario est le même que le premier opus, ce deuxième épisode tente de s'offrir une identité visuelle plus forte et un pas supplémentaire de franchis dans le trash.
Sous un filtre noir et blanc, il est vrai qu'il faut le reconnaître, The Human Centipede II est visuellement plus intéressant que son ainé, avec quelques plans particulièrement horrifiques qui font leur petit effet. L'apport en terme strictement qualitatif s'arrête là. On notera le bon goût qu'a eu le réalisateur, Tom Six, de ne mettre en couleur que le caca. Pourquoi ? Peut être pour qu'on ne rate pas les séquences caca qui débordent en gros plan. Un filou ce Tom, ou un artiste incompris.


L'intérêt de The Human Centipede II est aussi inexistant que celui du premier. Au delà de la fascination qu'éveille les promesses d'un nouvel opus plus horrible encore que le premier chapitre, il est difficile de savoir qu'est ce qui peut bien nous faire rester jusqu'à la fin.
Effectivement, le bousin est plus trash, plus ridicule aussi. Le personnage de Martin inspire certe le dégoût qu'il est censé nous inspirer, mais fait au final plus pitié qu'autre chose. On va nous mettre aussi une femme enceinte, des scènes avec du caca bien visible (chose qu'on ne voyait pas dans le premier même si bien suggéré), une scène réellement ridicule qui perso m'a fait explosé de rire a base de bébé qui glisse sous une pédale d'accélérateur. On ne parlera pas de la scène de fin, fin qui n'a aucun sens, aucune logique, une fin vide, comme le reste du film qui ne fait de toute façon pas dans le détail.


C'est avec le cerveau aspiré qu'on ressort du visionnage de ce film. A ce qu'il paraît, le troisième opus a opté pour un virage comique. J'ai hâte de m'infliger ça (non).

CharlieLeChat
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le 12 déc. 2018

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