Rien que pour une milliseconde

Deux employés d'une boite numérique décident de claquer la porte pour réaliser leur projet. Ils veulent mettre en place la fibre la plus rapide et avoir un avantage sur leurs concurrents de Wall Street. Mais leur ancienne patronne ne va pas se laisser faire...

Malgré un casting d'exception ( Eisenberg, Hayek, Skarsgård), le récit peine à décoller. Les enjeux sont bien présents et diversifiés : propriétaires réfractaires, problèmes de forage, personnel capricieux, sans oublier une patronne rancunière.
Même si ces nombreux rebondissements font vivre l'ensemble, j'ai eu du mal à me sentir concerné par le projet mené par les deux cousins. Et le pire, c'est que je n'arrive vraiment pas à comprendre pourquoi. Certes, Hollywood nous a livré des versions "d'arnaques" plus haletants. Mais le projet titanesque aurait du m’intéresser davantage...

Il est vrai que les nombreuses explications boursières sont loin d'être sexy mais restent nécessaires pour prendre conscience des enjeux. Les personnages principaux ne suscitent pas vraiment l'empathie. D'un côté, Skarsgård campe un génie de l'informatique inadapté à la société, de l'autre, Eisenberg reste égal à lui-même en responsable de chantier.
J'ai l'impression qu'il m'a manqué une étincelle de folie. Étincelle que j'attendais du personnage de Salma Hayek dont le caractère entier et impulsif aurait pu mener à des situations improbables pour nuire aux deux compères...