Oh mais que c'est pas bien ce film ! Je l'ai regardé pour m'assurer qu'il ne s'agissait pas d'une simple victime des personnes qui n'apprécient pas les films d'action Netflix. Mais en fait pas du tout. The Last Days of American Crime c'est vraiment mauvais.
Alors qu'il nous avait proposé des "chefs-d'œuvre" comme Taken 2 (que j'apprécie malgré son découpage dégueulasse) et sa suite Taken 3 (que je n'apprécie pas, mais alors vraiment pas), Olivier Megaton fait l'exploit de fournir un film cette fois-ci regardable, sans montage dégueulasse qui tuerait des épileptiques, mais absolument immonde visuellement avec une colorimétrie ressemblant plus au vomi de l'étalonneur qu'à son travail. C'est quand même incroyable : le film avait à peine commencé depuis 10 secondes que j'avais déjà envie de l'arrêter. Cette couleur orange pisse, non merci !
Et du coup, est-ce que le Megaton s'est amélioré au niveau des scènes d'actions ? Honnêtement, je sais pas puisqu'il n'y en a tout simplement pas. Je crois qu'il y a une espèce de course-poursuite en SUV, enfin du moins ça y ressemblait. Sinon il n'y a rien d'autres en terme d'action. Attends... Il dure combien de temps ce bousin ? HEIN ?! 2H30 ?!
Mais ce qui tue ce produit filmique n'est pas le scénario sans queue ni tête (un des personnages arrive soudainement à ne pas être affecté par le signal anti crime, va chercher à comprendre) ou l'effet soporifique qu'il a sur ses spectateurs, non non non ! Ce qui le tue, c'est le fait qu'Olivier Megaton pense que rendre son film le plus violent, le plus crasseux, le plus offensant possible, c'est cool ! Non, ce n'est pas "cool", c'est grotesque, ridicule, pathétique. C'est de la brutalité mal foutue, sans intérêt, pas créative pour un sous et ça rend le visionnage douloureux. Une scène de copulation mal branlée (AH) dans des chiottes dégueulasses avec une musique plus immonde que la trace de freinage dans la cuvette des WC ça n'est pas "cool" ! Le méchant psychopathe qui tripote comme un taré le visage ensanglanté du héros avant de se tirer pour aller droguer l'objet sexuel du film (à savoir la meuf de la scène des chiottes) ça n'est pas "cool" ! C'est juste nul ! Et tout le film est comme ça ! Une simple suite de scènes obscènes filmées avec le cul ! Mention spéciale à la scènes de retrouvailles du mafieux avec son fils qui part complétement en couilles, devenant le moment le plus malaisant et le plus drôle de l'histoire du cinéma d'action.
Mais Olivier n'en reste pas là ! Il a bien-sûr veillé à parsemer son film de performances pourries comme il parsèmerait du parmesan avarié sur une assiette d'hémorroïdes remplaçant des spaghettis. Edgar Ramirez, qui s'appelle Bricke dans le film, a ironiquement la même palette d'expression qu'une brique, c'est franchement admirable (et pourtant, je l'aime bien l'Edgar). Et j'ai même pas envie de parler du plan cul de service et ses fringues plus provocantes qu'un Tweet de Trump, de Michael Pitt en roue libre qui a soit l'air de se faire bien chier sur le tournage ou est soit sous drogue et finalement du pauvre Sharlto Copley qu'on suit pendant tout le film mais qui ne sert à rien, RIEN (c'est juste un post-it jaune collé dans le script un jour avant le début du tournage) !
Non c'est vraiment pathétique ! Même le concept intéressant du film ne le sauve pas du naufrage. C'est super mal exploité et le fameux dernier crime de l'histoire de l'Amérique est un casse mal foutu auquel j'ai rien compris. C'est incroyable un tel niveau de nullité !
Moi je le dis : le vrai dernier crime de l'histoire de l'Amérique, c'est ce foutu film !