The Machinist par Miladj Au Soel
Probablement dû à une aversion personnelle pour Christian Bale, j'ai abordé ce film avec beaucoup de distance. De méfiance même.
Néanmoins je tenais à le voir, je voulais savoir ce que Christian Bale pouvait avoir à m'offrir. Allait-il me séduire, finalement ? Son investissement personnel (je parle bien sûr de sa perte de poids) allait-il suffire à me faire plonger dans son jeu ?
He bien non.
Je ne vois pas Trevor Reznik, je ne vois que Bale. Bouche entrouverte, regard fixe.
Les choix de couleurs et de lumières, globalement très bien pensés, sont, à mes yeux, le seul réel intérêt du film.
La lenteur désespérante du récit a totalement anesthésié ma réflexion, si bien que je me suis surprise à dire, à la fin, "haaa d'accord, c'est pour ça".
Sans prendre plus de plaisir que cela à découvrir le fin mot de l'histoire.
Peut-être faut-il voir ce film avant bien d'autres du même genre, afin de l'apprécier au mieux.