Adapté de la pièce éponyme de Larry Kramer, voici un film qui aborde un thème sensible et utile : la monté du SIDA dans les années 80 dans la communauté GAY de NY. Au gré de luttes intestines, Mark Ruffalo en écrivain activiste essaye tant bien que mal de réveiller les consciences sur l'apparition d'un virus encore inconnu, appelé à l'époque le cancer des Gays (sic). Problème : le SIDA toucha d'abord les homosexuels, du pain béni pour une partie de la société qui va s'en aucune gêne taire ou minimiser les dégâts de ce qu'on appellera plus tard un fléau (aujourd'hui 20 millions de morts depuis son identification). Et des dégâts il y en a pendant tout le film, les personnages tombent comme des mouches, car à l'époque être malade signifiait mourir précocement. Voila pour le sinopsis, le problème est que derrière l'intention tout à fait louable de nous en apprendre d'avantage sur la politique de l'époque, se cache un film semblable à un soap opera assez kitch (l'effet téléfilm) qui se focalise plus sur des l'histoire d'amour de Jordan et de Mickael que sur la lutte de Ruffalo (bien plus passionnante). En fait on a l'impression bizarre de regarder un épisode des experts à New York version premium. Larmoyant, trop, le téléfilm manque de pudeur malgré le très bon jeu d'acteur de Ruffalo et de Roberts.