I'm the Octopus, I got eight of everything.

Oh bordel… Alors, ça faisait un moment que j’essayais de voir ce film, malgré les mauvaises critiques qui pleuvent de partout, mais il m’intriguait. Toutefois, je dois admettre à présent que ce film est un beau joli navet. Beau et joli parce que oui, visuellement, on sent que Frank Miller s’est inspiré de son travail avec Sin City et qu’il a voulu recréer un style visuel semblable : que ce soit dans la photographie, les décors, les costumes, la mise en scène… Cependant, si pour certaines scènes ou certains plans, ça fonctionne très bien, pour d’autres ça rend l’action complètement illisible et incompréhensible. Ajoutez à cela un casting ridicule où Samuel L. Jackson perd le contrôle et où le reste pense se trouver dans un vieux polar de seconde zone des années 50… Entre celles et ceux qui surjouent, celles et ceux qui jouent mal, et celles et ceux qui sont à côté de leur pompes… Ça fait beaucoup.

Mais tout ça pourrait être acceptable si l’intrigue même du film n’était pas aussi lamentable. Alors je n’ai pas lu les comicbooks de base, mais là, franchement, non seulement l’histoire ne vole pas haut, mais elle manque aussi cruellement d’originalité, non seulement Miller essaye de la rendre « dark & griddy », mais il y échoue sur toute la ligne, non seulement les personnages se veulent charismatiques, mais ils sont superficiels et sans intérêt. Et à cela, ajoutons que la moitié des scènes du film n’ont absolument aucun sens.

Bref, comme quoi des fois, il n’y a pas besoin de vérifier par soi-même : ce film est une daube, certes dans un paquet cadeau sympa, mais une daube quand même.