Film très particulier, jamais manichéen, sur la tristesse, le désespoir et la solitude. Leland ballade son regard triste tout au long du film. L'indifférence qu'il semble éprouver pour lui même déstabilise et met mal à l'aise, puis l'explication de son acte est amenée tout en douceur. Les dernières scènes et son discours final nous laissent con, très longtemps.

En me repassant la fin du film dans la tête, je pensais à une phrase marquante de Céline dans le Voyage au bout de la nuit : " J'avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour moi, pour elle, pour tous les hommes".
Saturdaynight
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le 27 oct. 2012

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