Des animaux qui parlent et un Ryan Reynolds en plein délire, la dernière comédie de Marjane Satrapi (à qui l’on doit Persepolis, Prix du Jury à Cannes en 2007) s’annonçait plein d’humour noir. Mais The Voices prend une tournure bien terrifiante pour son spectateur.
« Terrifiant et à mourir de rire » voilà comment les critiques résument The Voices. Et effectivement, « terrifiant » est le mot parfait pour résumer The Voices tant l’ambiance y est malsaine. En apparence, on peut croire que ce pauvre Ryan Reynolds est un schizophrène bien sympathique mais il est bel et bien un tueur cruel et machiavélique.
Bien que les meurtres ne soient pas montrés de manière explicite, la terreur des victimes est bien là face à un effrayant Ryan Reynolds et le spectateur s’épouvante et ne ris pas du tout.
Au fil du film et de la décadence de Ryan Reynolds une tension palpable croît et quand on pensait avoir vu le pire (c’est-à-dire la maison des horreurs et ses « habitants »), Marjane Satrapi nous dévoile les origines du mal de Ryan Reynolds : une épouvantable relation mère-fils.
Sans aucun doute Marjane Satrapi a réussi sa mission d’épouvanter son spectateur.
Mais heureusement quelques pointes d’humour viennent nuancer cette effroyable série de meurtre et d’ambiance malsaine. Et ce, notamment grâce aux animaux parlants et du chien Bosco (la petite voix du « bien » de Ryan Reynolds). Et bien sûr, The Voices est bourré d’autodérision essayant de prendre de la légèreté avec par exemple Gemma Aterton , véritable tête pensante et les chansons de The Voices qui viennent parodier le film lui-même.
Notons, un Ryan Reynolds tout à fait crédible et carrément épouvantable et qui réussit une prestation très bonne.
Un conseil, vous êtes une âme sensible, abstenez-vous car malgré son côté comique, The Voices est bel et bien terrifiant.