A la ferme, personne ne vous entendra râler

Après la surprise et déception que fut The Lighthouse, j'ai décidé de me pencher sur le premier film de Robert Eggers pour savoir si il avait vraiment un souci a raconter quelque chose ou si The Lighthouse était juste un accident.

Bon, ben, ma note devrait déjà donner la réponse.

Encore une fois, le film ne raconte rien si ce n'est quelques thèmes ici et là vaguement développés au max pour qu'on ai l'impression que ça fait parti du récit et quelques péripéties sur la famille que l'on suit pendant tout le film.

Oui mais voila, déjà j'ai eu énormément de mal a prendre tout ça au sérieux (pour de vrai, j'ai beaucoup rigolé devant le film), le gosse qui se fait posséder et qui se met a convulser, j'ai trouvé ça ultra con (surtout que vu comment l'acteur joue ça, ça aide pas a y crédibiliser) et j'ai trouvé aussi que ça nous sortait carrément de l'espèce de réalisme qu'on nous mettait en place pendant tout le film.

Et puis, que l'antagoniste principal soit un BOUC, un BOUC. Moi je veux bien qu'un film d'horreur ne fasse aucun jumpscares pour faire peur mais bon, si c'est pour se prendre a la place un BOUC comme grosse bêbête vilaine, faudra trouver mieux (le gros plan sur sa tête avec les yeux qui partent en couilles a un moment du film, ok je vois le symbolisme avec Satan tout ça tout ça mais sur ce pauvre bouc, ça fait plus sourire qu'autre chose).

Et que dire, finalement, de la sorcière ? Au final, de ce que j'ai compris, elle n'est pas vraiment l'antagoniste principale et les motivations des sorcières qu'on voit a la fin du film seraient juste de proliférer le mal ? C'est pas un peu moisi comme motivations ?

Enfin voila, pour un film d'horreur, ça ne m'a aucunement fait frissonné, ça m'a même ennuyé par moment vu le rythme lent du film et ça m'a même fait marrer devant les bêtises que le film nous montre. Heureusement que le cadre visuel du film est sympa parce que sinon, on atteindrait vraiment un des films les plus surestimés qu'il m'a été donné de voir.