On a là du grand James Cameron, ce qui ne veut pas dire pour autant que ce soit un chef d'oeuvre dans l'absolu.
Concrètement, le film est séparé en deux parties. Une première partie de mise en situation plutôt manichéenne et caricaturale (avec de vrais méchants, et des gentils qui ont toujours raison) assez typique James Cameron ... Puis, une seconde partie qui se rapproche, cette fois, plus du vrai cinéma qu'on est en droit d'attendre d'un film qui aura fait autant de tapage médiatique.
Une fois encore, on retrouve un cinéma très Cameron où tout est vu en grand, que ce soit la musique, les décors où la mise en scène. Cette grosse réalisation aide d'ailleurs à faire oublier les quelques défauts assez visibles dont j'ai pu parler plus haut.
À la liste des défauts, on peut ajouter quelques scènes (notamment pendant la catastrophe) assez peu crédibles, et puis une certaine mièvrerie générale ...
Néanmoins, au final et malgré cela, on se retrouve totalement projeté en 1917 et on se prend à rêver avoir vécu à cette époque là. Un film avec de vrais défauts, et qui ne peut pas laisser indifférent vu la promotion et les retombées (qui auraient d'ailleurs plutôt tendance à donner un mauvais a priori), mais ça ne m'a pas gâché mon plaisir pour autant.