Toi, moi, les autres par Roland Comte

Synopsis

Gab (Benjamin Siksou) a une vie rangée : une fiancée, Alexandra ‘Alex’ (Cécile Cassel), un mariage en préparation, une famille aisée. Leïla (Leïla Bekhti) ne s’autorise pas à vivre la sienne : des études de droit, un petit frère turbulent, une maman partie trop tôt… Alors, lorsque Gab, renverse le petit frère de Leïla avec sa voiture de sport, c’est le choc des mondes et le début d’une grande histoire d’amour qui va se heurter violemment à la réalité. Tina (Marie-Sohn Condé), la plus proche confidente de Leïla est sans papiers, sous la menace d’une reconduite à la frontière et se fait arrêter. Alors que le monde de Leïla s’effondre, Gab est prêt à tout pour elle, même à s’opposer à son père, préfet de police. Et qui a dit que rien n’était impossible tant qu’on a de l’amour ?…

Sympathique comédie romantique française traitée sous forme de comédie musicale avec Benjamin Siksou et Leila Bekhti qui chantent et dansent sur une chorégraphie inventive et décoiffante, mêlant le hip hop, le rock et le flamenco, de Gladys Gambie. Un Roméo et Juliette à l'image de notre société française mélangée, dans un Paris coloré et filmé un peu à la manière de Clara Sheller, qui rappelle, avec la dose d'humour et de fraternité qu'il faut, combien notre pays respecte bien mal la devise que nous a donnés la Révolution "Liberté, égalité, fraternité".

Bien entendu, ce film n'est pas assez intellectuel pour trouver grâce aux yeux de certains critiques mais, bof, on s'en fout ! Moi, j’ai bien aimé et c'est ce qui compte. Perso, j'ai trouvé ce film sympa, chaleureux et revigorant, même si l'on ne croit pas tout à fait à une (trop attendue) happy end.

Critiques (choisies parmi les bonnes...)

" Une modeste production française, qui vous mettra de bonne humeur. " [Carlos Gomez (Le Journal du Dimanche du 21/02/2011]
" Si le scénario est un peu cousu de fil blanc, on ne boude pas son plaisir à suivre — en fredonnant les chansons du film — l’histoire d’amour de Gabriel et Leïla, clin d’œil à Roméo et Juliette." [A.G. (Le Parisien du 23/02/2011]