Tokyo Godfathers par Antigone Ripley

Ce film ... comment en parler ? En commençant par le commencement, sans doute. Quelle idée formidable que d'avoir comme personnages principaux des clochard et quels clochards, mesdames messieurs ! Nous avons une jeune fille qui, persuadée que son père a tenté de se débarrasser de son chat, l'a poignardé et se retrouve donc dans la rue, un homme d'âge mûr dont on ne connaîtra la véritable histoire qu'à la fin parce qu'il s'agit tout de même d'un sacré baratineur que l'on traitera de tous les noms pour nous avoir fait pleuré avec sa fille "morte" d'une maladie incurable et, enfin, le plus excentrique mais également le plus adorable - en ce qui me concerne - travesti qui a pour rêve d'être mère et qui se retrouve plus ou moins écouté par les Cieux avec ce bébé abandonné dans les poubelles, et bien sûr, relativement secrètement amoureuse du deuxième clochard. A partir de là, comment voulez-vous que ce film ne soit pas génial ? C'est simple, en nous laissant sur notre faim. Non mais franchement, vont-ils restés tous les trois ensembles ? Au moins en contact ? Vont-ils tous retourner dans leur famille, ou seulement l'un ou deux d'entre eux ? C'est simplement à cause de ces questions sans réponse que je n'ai pas mis toutes les étoiles.
PS: on se fend aussi drôlement la poire !