Ardemment admiré pour son travail de cascadeur aérien de pointe, régulièrement usurpé pour sa sottise égoïste, et constamment critiqué pour son chauvinisme incessant, Top Gun a laissé derrière lui tout un labyrinthe et un héritage stratifié depuis sa sortie originale en 1986. Malgré l’accueil critique initial mitigé (y compris les casseroles qui l’ont qualifié de « propagande pro-militaire »), le classique cinématographique de Tony Scott a captivé la culture d’une manière que peu de films font. Il a fini par gagner 176,8 millions de dollars de bénéfices et est devenu le plus gros chiffre d’affaires de cette année-là. En outre, la signification du drame d’action a été ressentie ailleurs dans la société, comme les ventes de vestes de bombardier et de lunettes de soleil Ray-Ban Aviator ont monté en flèche, le nombre de candidats de l’US Naval Aviator a augmenté de 500%, et la bande originale du film – avec des singles sensationnels comme « Danger Zone » et « Take My Breath Away » – a atteint la certification Platine neuf fois (ce dernier succès recevant le Oscar de la meilleure chanson originale). À ce jour, Top Gun demeure un joyau de la génération, mais il souffre toujours de toutes sortes de calomnies entourant son affiliation à l’armée américaine. Par conséquent, réexplorons cette épopée des années 80 aux yeux de notre ère moderne, décomposant l’emphase séduisante du film et enquêtant sur l’implication très controversée de l’armée dans la production du film.
Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/analyse-top-gun-tony-scott-tom-cruise-et-propagande/