Encore un cauchemar !

À la fin du 21e siècle, une guerre chimique mondiale a rendu la planète presque inhabitable. L'espace vital est devenu la ressource la plus précieuse de la Terre. Il ne reste que deux territoires : L'UNION FEDERALE BRITANNIQUE et LA COLONIE.
Les ouvriers de la Colonie traversent chaque jour la planète avec le seul moyen de transport possible : LA CHUTE.

Vingt-deux ans après le Total Recall de Paul Verhoeven, voilà la seconde adaptation cinématographique de la nouvelle Souvenirs à vendre (We Can Remember It for You Wholesale) de l'auteur mythique de la science-fiction, Philip K. Dick parue en 1966, un auteur a 36 romans et 5 recueils de nouvelles dont les films suivants sont adaptés ou inspirés ; Blade Runner, Confessions d'un barjo, Planète hurlante, The Truman Show, Impostor, Minority Report, Paycheck, A Scanner Darkly, Next ou plus récemment Passengers.
En voulant se faire implanter de faux souvenirs, un ouvrier se retrouve traqué par la police. Il va tenter de découvrir sa véritable identité.
Se voulant une relecture de Dick, c'est au final un inutile remake du Total Recall version 90 qui recycle aussi la série TV Total Recall 2070 ! C'est le cinéaste Len Wiseman (Underworld, Die Hard 4 : Retour en enfer) qui met en scène dans ce thriller futuriste Colin Farrell (Tigerland, Les Veuves) dans les bottes de Douglas Quaid / Carl Hauser autrefois tenu par Schwarzy, l'ex du réal Kate Beckinsale (Beaucoup de bruit pour rien, les Underworld) reprend le rôle tenu jadis par la chaude Sharon Stone et Jessica Biel (Massacre à la tronçonneuse, The Book of Love) récupère celui de Rachel Ticotin. Le reste du casting se compose de Bryan Cranston (Il faut sauver le soldat Ryan, The Upside), John Cho (American Pie, Searching : Portée disparue), Bill Nighy (Le Fantôme de l'Opéra, Golem, le tueur de Londres), Bokeem Woodbine (Rock, Spider-Man : Homecoming) et Will Yun Lee (Meurs un autre jour, Rampage : Hors de contrôle). A noter aussi la présence d'Ethan Hawke dans la version longue bien plus intéressante.

Une illusion même convaincante n'en reste pas moins une illusion !

Bienvenue à Rekall, l'entreprise qui peut transformer vos rêves en vrais souvenirs. Pour l'employé d'usine Douglas Quaid, même s'il a une femme magnifique qu'il aime, ce voyage par la pensée apparaît comme l'échappatoire parfaite à sa vie frustrante, de vrais souvenirs d'une vie trépidante d'agent secret paraissent être exactement ce dont il a besoin. Mais lorsque la procédure se passe mal, Quaid devient un homme traqué. Fuyant la police contrôlée par le chancelier Cohaagen, le dirigeant du monde libre. Quaid s'allie à une combattante rebelle afin de rejoindre le chef de la rébellion et arrêter Cohaagen. Tandis que la limite entre imaginaire et réalité devient floue et que le sort de son monde est en jeu, Quaid va découvrir sa véritable identité, son véritable amour, et sa véritable destinée…

Trouve la note !

Dans les remakes de films cultes qui servent à rien, du moins qui ne surpasse pas l'original, Total Recall 2012 est un remake comme son héros dénué d'identité ou d'enjeux dramatiques dans la narration qui privilégie en revanche des décors futuristes du touche-à-tout Patrick Tatopoulos et bien sûr une action trépidante à effets visuels enlever. L'action ne se situe plus sur Mars mais sur Terre comme dans le bouquin dans deux hémisphères où l'on se rend grâce à un ascenseur géant traversant le noyau terrestre ! Tous les acteurs sont en dessus des compositions de leurs ainés de 90, Farrell est en pleine période remakes ratés (Fright Night) et la pauvre Jessica Biel ne fait que passée dans l'ombre de l'ex-madame Wiseman qui est elle bien mise en valeur et excellente dans le rôle de Lori Quaid qui englobe au passage celui du porte flingue Richter, plus Badass dans la durée que Sharon mais en moins sexy. Un Blockbuster de S.F fort d'un budget de 125 millions de dollars qui s'est viandé aux states ! Une œuvre déboussolante et abrutissante dont on a tout oublié le lendemain de son visionnage.

Fais de beaux rêves.