Vers l'animation, et au-delà !
Dans la chambre du petit Andy, lorsque celui-ci a le dos tourné, tous ses jouets s'animent et prennent vie. Leur angoisse ? Ne plus figurer dans le coeur du petit garçon. Le Cowboy Woody voit donc d'un très mauvais oeil l'arrivée de l'aventurier de l'espace Buzz l'Eclair dans la chambre. Ils vont pourtant vivre des aventures inoubliables, même pour des jouets.
Si j'ai choisi de (re)découvrir ce film, c'est pour l'impact inimaginable qu'il a eu à sa sortie. Rendez-vous compte : il était le premier long-métrage entièrement réalisé en images de synthèses, révélant ainsi le potentiel de l'animation par ordinateur et d'un petit studio qui est, à un moment, passé entre les mains d'un certain Georges Lucas puis de Steve Jobs avant d'être sauvé par Disney : Le studio Pixar. En 1996, il obtient même un Oscar d'Honneur pour cette prouesse technologique qui va lancer un véritable raz-de-marée de longs-métrage d'animation en images de synthèse, conduisant à des chef d'oeuvre visuels comme "La Reine des neiges" (2013).
A l'époque, j'avais 5 ans. Imaginez à quel point ce film d'animation a pu développer mon imaginaire d'enfant ! Je me rappelle avoir fait des cauchemars à cause de ce sale môme de Sid qui torturait ses jouets et de m'être moi-même persuadé que mes Action Man avaient une vie secrète dès que je détournais le regard. C'est là la force de ces personnages : des méchants qui inspirent la crainte et des héros au caractère crédible.
Bourré d'humour et de péripéties qui maintiennent petits et grands en haleine, "Toy Story" est un Disney à part. C'est avec plein de nostalgie que je vous invite donc à revoir ce grand classique signé Pixar.