Critique N°129 : "La Drogue C'est Mal M'voyez."

• Edimbourg, dans les années 90. Mark Renton et ses amis Spud et Sick Boy se droguent à l'héroïne. Mark décide de décrocher avant qu'il ne soit trop tard.

Je crains de ne pas avoir compris l’intérêt du dit film et je ne vais pas me faire que des copains avec ce qui va suivre...
Alors oui Trainspotting c'est tout un concept, mais quand je vois le nombre de personne m'ayant conseillé ce film, ou me disant même que c'est leur film préféré, je reste perplexe devant le résultat final.

Il y a certain plans qui m'ont tout simplement transcender. J'imagine fortement un camé dans certaine situations, comme s'enfoncer dans un tapis pour exprimer l'apaisement que l'héroïne doit fournir, ou le début d'un traitement sec pour ne plus être accro, les montées de fièvre, les hallucinations. La découverte du bébé mort qui les ramène sur Terre l'espace d'une scène (mais qui est un peu hardcore).

D'un autre je ne comprends pas l’intérêt d’énormément de passage, comme Spud qui se chie dessus dans la nuit ? La rencontre avec Diane qui ne servira en rien le personnage de Mark, toute la fin du film.
J'ai eu du mal avec la dernière demi-heure. Chaque segments me paraissaient être le dernier ou une conclusion au film. Ce qui fait que au lieu de regarder un film d'une heure trente, j'ai eu la sensation d'en avoir pour deux heures.

Cependant un a un cast moyennement connu, mais qui sera grandiose dans la performance, Ewen Bremmer qui paraît vraiment défoncer tout le film, Robert Cartyle (que j'avais déjà vu dans 28 Semaines Plus Tard) qui fait vraiment flipper dans ses accès de rage.
Ewan McGregor est lui, hors compétition. Tout en haut du panier.

Surement que Trainspotting n'était pas fait pour m'atteindre, mais j'ai du mal à savoir quel public est visé. Complètement sur-coté, j'hésite à voir sa suite qui est considéré par les fans comme moins bonne.