Classé dans le Top 100 des films préférés des utilisateurs de SC, et considéré comme une des meilleures tragi-comédies sur le thème de la drogue, Trainspotting est aujourd'hui considéré comme un classique du genre, ainsi qu'un des meilleurs films de Danny Boyle, un réalisateur que j'aime beaucoup pour sa polyvalence.


Transpotting met tout d'abord beaucoup l'accent sur l'aspect comédie. On n'a aucun mal à adhérer à cette histoire drôle, avec des personnages loufoques tous avec leur caractère propre, sur une ambiance musicale britbop ou sur du Iggy Pop.


Une comédie assez facile donc, mais également très inventive visuellement : 2 ans avant Las Vegas Parano, dont je n'apprécie pas tellement les ambitions de représentation des effets de la drogue, Trainspotting parvient à retranscrire la folie à laquelle peut mener l'héroïne avec des scènes complètement surréalistes et ambitieuses, mais aussi marrantes.


Je reconnais franchement de nombreuses qualités à ce film, à commencer par l'humour très plaisant, mais le déroulement du scénario m'a un peu dérangé. Il finit par tourner un peu en rond.


A partir du moment où Ewan McGregor se repenti et commence sa vie normale, je n'ai plus tellement eu d'attente, et je n'ai donc pas bien compris où souhaitais nous emmener la deuxième partie du film. Je trouve presque dommage qu'il soit obligé d'être un connard pour se débarrasser de ses potes. Et en même temps, on voit bien qu'il est très compliqué de se sortir d'une telle situation.


Je n'ai d'ailleurs pas tellement compris l'intérêt de la jeune fille qu'il rencontre et avec qui il n'y aura finalement pas de suite. En un sens, il aurait été logique que l'amour soit une espèce de tremplin lui permettant d'arrêter de se droguer, une raison de changer. Là du coup, c'est la cure forcée qui a fonctionné... C'est logique, mais moins poétique.


Quoi qu'il en soit, j'ai passé un bon moment devant Trainspotting, même si du coup, le film le plus marquant à mes yeux reste Requiem for a Dream, beaucoup plus pessimiste et beaucoup moins drôle, mais qui fait tout aussi bien comprendre conscience des risques des drogues dures.

Monsieur_Cintre
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le 24 févr. 2019

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