Hypnôse et poudre aux yeux
Après un pétaradant passage outre-Atlantique, Boyle rentre à la maison, et nous propose une « transe ». Une transe cérébrale, un moment de perte identitaire, une balade hallucinée dans les limbes de la conscience.
Ca vous rappelle quelque chose ? C’est normal. Christopher Nolan, d’abord avec son coup de maître Memento puis son plus colossal Inception nous faisait pénétrer dans la mémoires et les rêves de ses héros et, puisqu’on parle de science des rêves, il se trouve que Michel Gondry inventait dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind une entreprise capable de supprimer de nos souvenirs une personne. Et plane évidemment l’ombre du grand maître du suspens, qui n’en finit décidément pas de jeter son emprise sur le millésime cinématographique 2013. Mais Boyle n’est ni Hitchcock ni même Nolan, et le chemin qu’il emprunte ici est semé d’embuches. (...)
Vous pouvez retrouver la critique complète sur mon blog, http://ombreselectriques.wordpress.com/