Triple Alliance ou les couilles bleues de Jamie Lannister
On avait décidé d’aller voir Triple alliance entre copines parce que ça avait l’air drole et sympa. Et ce film est en effet, drôle et sympa.
Bizarrement dans la salle il n’y avait que des filles et un mec (surement tiré ici par sa copine et dépité ou alors il est venu parce qu’il y avait la clim).
J’ai pas grand-chose à dire à propos du film (quand je dis ça on sait que ça va faire trois pages). C’est un film bien féministe dans l’âme et je pense qu’il ne vaut mieux pas accoster les filles qui viennent de voir ce film, de façon trop lourde dans la rue. Ya de quoi se prendre un retour de volée assez violent.
Le topo, on suit, Carlie, une femme assumée dans la force de l’âge (ça c’est pour pas dire 50 ans qui veut en paraitre 35) incarnée par Cameron Diaz qui rencontre, Mark, un homme qui à tout pour plaire. Il est riche, beau, intelligent, attentionné et à l’air très amoureux. Mais voilà, un jour il ne peut pas venir à un rendez-vous à cause d’un « problème de plomberie » et elle décide de le surprendre dans sa maison pour l’aider. Manque de bol, une femme ouvre la porte et ce n’est pas la gouvernante ! Carlie essaie de s’en sortir tant bien que mal et passe ses nerfs le lendemain. Mais Kate, la femme de Mark n’est pas si stupide que ça. Elle a fouillé dans le téléphone de son mari et se pointe au travail de Carlie pour mettre les choses au clair.
Le problème se pose alors pour Kate, est ce qu’elle peut vivre en sachant que son mari à été infidèle et en espérant qu’il ne le soit plus ou doit elle l’abandonner sachant qu’elle ne possède rien.
Alors qu’elle décide de pardonner son mari Kate se rend compte qu’il continue à la tromper mais pas avec Carlie, il y a une autre fille. Les deux femmes décident alors de s’associer pour trouver la troisième. Elles trouvent la troisième qui cultive à elle seule le stéréotype du « quand on a une silhouette de rêve c’est qu’on est forcément stupide » et qui s’appelle Amber.
Les trois femmes, sans aucune rancœur les unes contres les autres, décident de se venger de celui qui les a faite souffrir. S’enchainent alors des situations comiques où elles trouvent le moyen de lui en faire baver au maximum. Certaines très drôles, d’autres un peu lourdes (bien dans le style comédie américaine).
Jusqu’au moment où elles trouvent le moyen de lui faire payer dans une scène finale excellente, jusqu’à ce que revienne l’humour américain avec ses gros sabots. Le mec est humilié et ruiné, d’accord mais a-t-il vraiment besoin de se prendre une vitre, puis de foncer dans une autre, ce qui fait voler en éclats toutes les vitres de la salle de réunion, puis de se casse la gueule. C’est légèrement lourd (je viens de faire une figure de style dont je ne connais pas le nom… Euphémisme ?)
Voilà, un film sympa, à ne pas voir avec son mec mais il y a toujours une lourdeur à l’américaine derrière qui casse complètement l’humour.