Un baisser de rideau sanglant... Ou pas?
Cette saga de qualité honnête, devenue le phénomène limite surnaturel que l'on sait, tire sa révérence avec cette seconde et dernière partie du 4e roman. Le principal intérêt est forcément la transformation de l'héroïne pricipale (Stewart affiche une expression flippante sur certains plans) et la voir assumer son rôle de mère.
Si la réalisation est comme d'habitude passable avec certains effets frôlant le grotesque (ces déplacements en vitesse accélérée dans la saga rendent les vampires ridicules), elle monte d'un cran sur l'éprouvant combat final qui décapite et démembre une bonne partie de la distribution. Qui s'en sort? Qui passe à trépas? C'est la question qu'on pouvait se poser mais c'était sans compter sur l'astucieux rebondissement final préservant la fidèlité de l'épilogue original.