Le diner de cons
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Moyen. L'auteur a livré meilleure ouvrage (Comment je me suis disputé, 1ère partie de Rois et reines). Le scénariste-dialoguiste Desplechin est excellent, le réalisateur Desplechin est agaçant : gros plans ridicules, incrustes superflues, trois notes sinistres de piano en guise de bande son - (c'est un sketch parodique des inconnus sur le ciné intello français ? non, c'est du premier degré). Amalric, d'ordinaire excellent, franchit ici la ligne rouge du cabotinage. Deneuve est toujours aussi terne et on ne croit pas trop à son couple avec Roussillon. Et la photo est toujours aussi moche (j'ai souvent eu envie de crier "Arnaud, lumière !"). Globalement ce n'est pas mauvais, les personnages sont d'une grande richesse, mais j'ai vraiment été agacé par ces tics de mise en scène et quelques soucis avec les acteurs (Mastroianni, Girardot, Roussillon et Devos sont très bons, mais les autres...). Je n'aime pas employer ce terme parce qu'il est mis à toutes les sauces, mais c'est quand même très bobo, donc, sachez où vous mettez les pieds avant de vous embarquer dans ce long film germanopratin (même si ça se passe à Roubaix).
Créée
le 18 déc. 2017
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