Et puis les sourires, la pluie et la lumière, l'amour.

C'est étrange, comme un besoin de se poser, de regarder ailleurs, d'aller travailler, de rencontrer des gens. C’est un voyage à travers les affres de l’amour. Un amour qui joue avec les mots, les images, les non-dits. Un amour qui joue avec lui-même. La lumière est belle et entreprenante. C'est impressionniste mais réaliste. Nous sommes loin mais proche. C’est une succession de scènes qui n’en sont pas. C’est une histoire, pas celle de tout le monde, mais un peu quand même. Un peu de rêve et puis un peu de réel. C’est comme des tiroirs qui s’ouvrent et se ferment. C’est léger, chaleureux, amoureux mais c’est froid, triste et compliqué. Puis ca finit bien. Alors c’est triste un peu. Les enfants sont là aussi, comme les gardiens de la naïveté et des sourires. Et l’amour revient encore. Mains frôlées, dos effleuré et puis le sexe final. Mais finalement non. Ce n’était pas les attentes de l’amour rêvé. La voiture redémarre et c’est reparti pour un tour, les couleurs changent. L’incompréhension aussi. Puis la lumière encore. Et les enfants. Et encore l’amour. La musique encore, elle danse, elle bouge, elle repose. On ne la chante pas, on l’écoute, on ne l’oublie pas. Et puis si, finalement, on la chante. Mais on ne l’oublie pas. C’est une ritournelle sans fin. Le passé est présent, bien entendu. Plus présent que l’amour présent et présenté. Assez effacé pour laisser la place à une nouvelle passion. Mais les enfants, c’est le passé et le futur. L’amour passé et la vie future. On a la conviction que tout est possible. Que le dialogue écrit et oral est surpuissant et surpasse tout. Un mot, une phrase et puis le silence, le vide. Et le vide se remplit de nouvelles paroles.

Et puis les sourires, la pluie et la lumière, l'amour.