Sweet Devotion
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Notes :
Un tour de force psychique : scène dans l'amphithéâtre. Qu'on peut résumer en "Entendrez-vous la musique, ou ne l'entendrez-vous pas ?" (Autrement dit ou entendu, si l'on veut : avez-vous foi dans le cinéma ? ou non ? mais un peu gâché par Kurosawa en un "donnerez-vous sa chance aux amoureux ? ou non ? bien que les circonstances parlent pour lui et que la force de l'adresse au public nous laisse sans voix, mais malheureusement toujours avec la musique.) Quelque chose ne fonctionne pas tout à fait, à revoir éventuellement.
Un début en décors presque naturels, magnifique et simple : visite de la maison "exhibition" avec un jeu sur intérieur intime ouvert sur extérieur direct avec les passants et la rue. Puis base ball avec les enfants.
Scènes d'autant plus fortes que la suite du film 'abuse' du studio et qu'il semble que la rue aurait gommé, par sa force d'évidence, certaines naïvetés, voire niaiseries dans les dialogues, en tout cas des atermoiements moraux.
Un éclair de génie dynamique : lorsque une hôtesse ivre vient tituber et bousculer le héros dans les sous-sols du cabaret.
À comparer avec d'autres films japonais de l'après-guerre immédiate. (Par ex., Une poule dans le vent est d'une authenticité bien supérieure...)
Créée
le 21 févr. 2017
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