Tir aux pigeons !
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le 6 mai 2015
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Il s'agit d'un film suédois énigmatique (Lion d'or à Venise en 2014), succession de saynètes oscillant entre nostalgie et pathétisme habillée d'un humour subtil et atypique. Chaque scène est un plan séquence, en plans larges et fixes : pas de travelling, pas de montage au sein même d'une séquence. La mise en scène prend un aspect théâtral, compose l'image dans les moindres détails : lumières, arrière-plans dans lesquels il se passe toujours quelque chose, limitation des mouvements, qui donnent véritablement le sentiment de voir des tableaux vivants, quand bien même les personnages peinent justement à vivre (2 des personnages récurrents sont des vendeurs de farces et attrapes qui cherchent désespérément à vendre leurs produits pour "aider les gens à s'amuser", tout en étant eux-même d'une tristesse affolante). Malgré une fin un peu longuette et un propos pas toujours évident, l'ensemble s'avère hypnotique, souvent drôle, et paradoxalement fou : il ne se passe pas grand chose, tout va lentement... et pourtant, on assiste à des scènes incroyables (le long plan séquence du bar avec l'armée du roi et le roi lui-même, la machine des esclavagistes, la séquence chantée dans le café...). A voir pour les amateurs d’œuvres originales.
Créée
le 16 août 2015
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