Goddard n'a que 31 ans quand il tourne "une femme est une femme», et pourtant on sent déja une vraie maîtrise dans la réalisation et la narration. La mise en scène est vraiment innovante et ingénieuse, goddard se plait à transgresser les codes cinématographique de l'époque.
Hommage au cinéma de Lubitsch, ce film est une comédie baroque complètement déjanté et décalé mais aussi une comédie légère et pétillante et c'est un vrai régal.
Anna Karina est magnifique et pétillante pendant 1h30 (avec son savoureux petit accent danois), Brialy et Belmondo sont tout aussi irrésistible.
Un petit chef d'œuvre, bien trop méconnu de la nouvelle vague.