Une femme est une femme par aSciiA
Dans l'éventail Godard ce film est pour le moment celui que j'ai vu qui m'a le moins inspirée. Un Jules et Jim brouillon, auquel Belmondo fait d'ailleurs référence auprès de Julianne Moreau dans un bar.
Des effets de caméra sont intéressants, un 180 et des insertions textuelles à des moments clés, un travail de la couleur intéressant, vif. Anna Karina sous toutes les coutures et plissures.
Je m'attendais à un film plus engagé sur la condition féminine, ce n'est pas le cas du tout, assez peu critique, il reflète tout de même les changements en cours : pillule, taches ménagères, volonté de disposer de son corps.
Le seul moment clairement politique est l'intrusion des deux policiers dans l'appartement suite à un attentat (référence à la guerre d'Algérie) et la réflexion quant au journal l'Humanité que lit Emile ( Jean Claude Brialy).
Plutôt divertissant, une danse à 3 menée par un Godard amoureux