La définition du bon film d'action (Confinement n°1)


  1. La planète n'en peut déjà plus de la crise climatique et une prochaine crise économique qui s'annonce, et nous voilà en pleine crise du coronavirus !
    En plus d'être confiné et d'avoir du revenir dans ma famille pour éviter les problèmes des grandes villes (appartement oblige, je suis pas encore aussi riche que Jeff Bezos), je suis donc en passe de me repasser pour tuer le temps les nombreux livres, films et séries de mon enfance et mon adolescence, en plus du travail (enfin... quel travail ?).
    Et après avoir fait tant d'autres sagas pendant les 2 premières semaines de confinement que j'ai déjà critiqué il y a tant d'années, je me suis donc penché sur le cas particulier d'une saga pas comme les autres... Enfin, en fait, si comme les autres sagas bourrins d'actions, mais en plus cool, c'est Die Hard 3 !
    Autant le premier est un chef d'oeuvre, mais beaucoup oublient le troisième opus, à tord. Lorsqu'on parle de Die Hard, le premier revient souvent, un monument de l'action des années 80. Mais qui se souvient de celui réalisé par le même luron avec un Bruce Willis au top au milieu des années 90 ?
    L'ayant revu par hasard il y a quelques temps, je me suis donc retrouvé scotché sur mon écran, si bien que j'ai du le finir avec un enthousiasme assez contagieux, puisque ma soeur, toujours assez critique sur mes goûts, l'a fini avec moi en étant aussi contente que moi.
    Une journée en enfer est vraiment LE bon film d'action des années 90. Samuel L Jackson sort tout auréolé de Pulp Fiction et au sommet de son cool, de même qu'un Bruce Willis est au sommet de sa carrière avant d'être sauveur du monde, il sera sauveur de New- York. MAIS là où tout le film fait la différence par rapport au second opus, par ailleurs tout aussi sympathique, c'est qu'il y a le retour de John McTiernan, probablement un des meilleurs réalisateurs de films d'action de tous les temps, et Jeremy Irons, fabuleux en grand méchant typique des années 80-90 (encore un grand allemand terroriste et ultra intelligent frère de Gruber bien vénère).
    Les seconds rôles sont savoureux, l'action décampe dans ce New- York qui commence à se gentrifier mais qui reste par moment "roots" donc merveilleux à regarder, la photo comme les décors sont quand même pas trop mal gérés, les moments d'action très sympas à regarder, et les répliques sont souvent amusantes, et les personnages sont très vite attachants, si bien qu'on redemande un duo entre Samuel L Jackson et Bruce Willis !
    Si la musique pesante n'est pas incroyablement présente, elle souligne les moments importants, et la mise en scène fait le reste, probablement le plus gros point fort de ce film.


Comme je vous ai dit auparavant, c'est McTiernan aux manettes, donc ça déménage. Gestion de l'espace parfaite, enchaînement de cadrages excellent, tension permanente et nerveuse, développement d'une action proprement dantesque... Certes les effets spéciaux, mais si on un peu cinéphile, quel boulot d'orfèvre notre cher McTiernan a réalisé sur ce film, c'est tout bonnement exceptionnel. Ah bien tiens, comme le premier.


On le sait tous... le week- end on va fumer des joints, on flâne dans des magasins, on fait un FIFA en crachant sur notre boss, et on boit comme des trous avec des potes, mais avec le confinement on peut pas ! Ducoup je vous conseille de vous rapatrier sur votre canapé, et de savourer ce bon film avec une bière et des chips.

Mathieu_Renard
8
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le 5 avr. 2020

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Matt  Fox

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