Un brûlot anti-républicain, clairement affiché ainsi avec ses sauts temporels en phase de gouvernance démocrate pour mieux se focaliser sur la petite histoire récente du parti américain avec en parabole immédiate l'élection et l'administration Trump.
Oui, vice est assumé partial, mais il affiche simplement aussi des événements concrets qui vont bien au delà de ce que house of cards à pu nous proposer. Comme dit en introduction, il y a eu de l'investissement pour remettre toutes les pièces en place, et le tableau final de l'attrait du pouvoir fait assez froid dans le dos. MacKay nous dispense un véritable tuto ludique de la géo politique américaine et de ses retombés y compris jusque dans nos campagnes française. mais en plus, il y étale une forme à géométrie variable d'une précision rare. Les premiers rôles sont des bijoux d'incarnation avec en ligne de front un Bale phénoménal, capable d'y apporter des touches de sympathie pour un personnage à l'opposée. On y trouve aussi des idées en forme de sketches d'une audace folle, jusqu'au post générique hilarant sur le contenu même du film. et enfin un découpage temporel en forme de causalité conséquence jamais mise en défaut.
Un film à charge allié à un divertissement qu'on ne peut qu'applaudir.