Vice : plaisir que l'on n’a pas goûté
Vice est un grand centre qui permet de supprimer toutes les règles de la société sans pour autant se soucier des conséquences. Mais peut-on vivre de façon chimérique dans un monde réel ?
Exactement comme son scénario, le film est juste un pur divertissement. Comment peut-on décrire une réalisation aussi basique que celle-ci. L’histoire n’avance pas, traite d’un sujet qui pourrait donner à réflexion mais qui n’est pas du tout mit en valeur et pour finir complètement prévisible. Les acteurs sont guère mieux et donnent ici des personnages issues des films policiers des années quatre vingt. Bruce Willis perd toute la crédibilité qu’on pouvait lui accorder dans ses autres réalisations. Aurait-il besoin d’une nouvelle villa ? Ambyr Childers interprète un personnage complètement illogique qui fluctue dans son tempérament mais aux mauvais moments de l’histoire. Le seul qui pourrait tenir la route reste Thomas Jane, mais malheureusement il joue le personnage cliché d’un policier « badass ».
Le spectateur n’observe aucune créativité dans cette œuvre. Même l’apparence des robots est basée sur le film I, Robot. S’ensuit une indifférence de tous les personnages qu’ils soient robot ou non, et on n’éprouve plus d’intérêts à s’attacher.
En somme Vice a un vice, vouloir rapporter de l’argent. Il n’est même pas conseillé pour une soirée repas devant la télé.