"Ces plaisirs violents ont des fins violentes. "
Tout le long du film, j'y ai vu une apologie, voir une supériorité de l'artiste face à la triste vie que 95% de la population mène : des gens normaux avec une existence banale construite par les idées reçues de la société.
Je ne saurai dire si je suis agacée ou attristée par ce film ; hé oui, je me suis vu en Doug et cru voir mon avenir en Judy. Je pense que c'est en partie pour ça que je n'ai pas vraiment adhérer au film.
La relation qu'entretient Juan Antonio, avec Cristina et Maria-Elena m'a profondément dérangé. Ce n'est pas le côté liberté qui m'a mise mal à l'aise, mais plutôt de voir que Cristina est simplement l'élément manquant du couple Juan Antonio/Maria-Elena : elle n'est qu'un ingrédient. Je passe aussi le cliché du bel espagnol et la caricature de l'artiste torturé qu'est Maria-Elena.
Néanmoins je ne peux cracher sur le style de Woody Allen, le film est agréable à regarder, les images sont magnifiques et il a bien faillit me réconcilier avec l'Espagne.
En réalité, je pense que c'est un film fait pour les artistes, les vrais les pures et dures, car seul eux pourront comprendre l’entièreté du film et ne sentiront pas jugé pendant le film.
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