8 ème film du réalisateur, qui peut être considéré pour moi comme son deuxième classique, liste parsemé de 10 films, voire 11 si on rajoute "Dead Zone".
Ce film commence par nous happé directement avec sa réalisation, où l'image filmé représente le tube cathodique, on va comprendre par la suite que ce choix de réalisation est très pertinent. Le film est visionnaire et commence par dénoncé la pornographie, puis la télévision, avant de laisser parler des images, un vaste trip, où l'on ne sait plus vraiment si le réel est une hallucination, et l’hallucination le réel. L'effet est voulue, car c'est une critique de la télévision. Un film chaos et comme le dit James Woods: « Long life to the new flesh ! ». Mais au final, le film alterne entre le chef d’œuvre et le navet, notamment avec ses scènes érotiques. La mise en scène bien qu'intelligente n'arrive pour moi pas à transcender son propos, et le film reste trop court et répétitif. Je lui préfère un film comme "Body Double", tant dans le fond, que dans la forme.